Petit thon (estas moscas hablan inglés)

Performance 30’ // Musée départemental de la Résistance & de la Déportation, Toulouse // Septembre 2024

Ce que le militaire du Ferrol aimait le plus, soulignait Andrés Lopez,* c’était dominer le poisson lorsqu’il était bien accroché à l’hameçon. Franco pêchait en Galice dans l’Eo, l’Eume, le Mandeo et l’Ulla. Lorsqu’il choisissait la réserve, seuls lui et ses invités y entraient, et deux semaines avant, afin de préserver sa pêche, il était strictement interdit d’y pêcher.

L’article 17 de la loi sur la pêche stipulait qu’il était interdit de pêcher dans les barrages de rivière à moins de 50 mètres du mur de retenue, qui est la zone où les saumons se rassemblent en masse pour attendre que les crues leur permettent de remonter les rivières jusqu’aux frayères. Mais l’article ajoutait : « sauf autorisation de la Direction générale des forêts, de la chasse et de la pêche fluviale », et Franco avait, évidemment, cette autorisation.

Contrairement à López, pour Jesús Rey (Gardes du Service National de la Pêche du Ministère de l’Agriculture, subordonnés qui accompagnaient Franco dans ces aventures fluviales) le Caudillo était un grand pêcheur, maîtrisant la spécialité de la « pêche à la mouche ». Un jour, son dentiste, le docteur Yveas, lui offrit une mouche américaine. Franco, très patriote, lui répondit : « Ces mouches parlent anglais et ne sont pas comprises par les truites espagnoles ».

  • Extrait de La terreur des saumons, texte de Carlos Fernández pour La Voz de Galicia, 17/03/2002

 

 

Puis soudain je me jetais sur les instruments du jeu, s’il y en avait, pour les détruire

Performance 15’ // BBB Centre d’art, Toulouse // Janvier 2024

j avait sept ou huit ans. À Jaureguiberry, une station balnéaire à quatre-vingt kilomètres de Montevideo, ses parents avaient construit une petite baraque pour passer l’été éloignés des bruits de la ville. Une baraque carré, en briques roses, entouré de pins et des cris de Pyrocephalus rubinus.

Martin était le fils des voisins, là-bas. Avec un tournevis et des pinces, il avait un jour montré à j comment on pouvait enlever les extrémités des figurines d’action et les transplanter, les greffer adroitement sur des corps étrangers. Les bras d’un Bat-man dans le torse d’un Hulk, Titan vert avec une tête de Wonderwoman; des Hommes Araignée torse nu avec des petites ou des grandes jambes, différentes l’une de l’autre, héroïnes hydrocéphales, amphibies boiteux en chlorure de Polyvinyle ou sofubi.

Des braves, blessé.e.s, amputé.e.s, refait.e.s, travesti.e.s. La grande boîte en carton dans laquelle il gardait ses jouets ressemblait à une fosse commune: des corps monstrueux dont on aurait voulu se débarrasser. Éclairs de la rage divine. j contemplait la boîte dans la frayeur et l’amour, et son amour était la bave d’un chien, la friandise ultime la boîte sur laquelle coulait l’amour qu’ainsi coulait de sa bouche bavante et apostate

photo © Lucie Berquière
photo © Alexiane Trapp
photo © Alexiane Trapp
photo © Lucie Berquière

Je ne laisserai pas des Mémoires

Diplôme nationale supérieur d’expression plastique (DNSEP) reçu avec les félicitations du jury // Performance 30 ”// Palais des arts, Institut supérieur des arts et du design de Toulouse // Juin 2023

– Bonjour, aujourd’hui je vais vous parler de mon travail…

Avec cet accueil je commence à lire. j est un petit livre en format A5, un outil, un dépôt d’images qui à force de proximité je traduis en objets, en actions sur ces objets, en récits sur ces actions. Mêlées à des souvenirs intimes, des anecdotes et citations tirées de la grande Histoire, mes anciennes performances sont racontées. Les descriptions des événements scintillent elles mêmes des nouvelles images qui se condensent en des nouveaux objets, nouvelles actions, nouveaux récits.

Je ne laisserai pas des Mémoires explore cette dynamique du souvenir, la condensation de l’événement en image à travers le récit, de l’image en objet qui devient lui-même outil, élément d’un vocabulaire formel qui produit des nouveaux événements, dans un cycle inépuisable qui récupère et bricole constamment avec ses propres restes, les fragments dont le souvenir se compose et que le récit agglomère.

Ceci est son jardin ! Là-bas dans l’obscurité secrète où la source jaillit

Performance 20 ” // Salle 203, Institut supérieur des arts et du design de Toulouse // Avril 2023

Bonsoir H…., V…..,

Finalement j’ai le temps de vous écrire, d’abord pour vous remercier encore pour votre générosité et aussi pour vous dire que – si jamais on a le temps avant la fin de l’année – rien ne me ferait plus plaisir que d’entendre vos récits de ce voyage que j’ai fait avec vous, moi depuis mon atelier et vous en Bretagne dans les jardins, parmi les fleurs.

Hier a eu lieu ma performance dont le titre, Ceci est son jardin ! Là-bas dans l’obscurité secrète où la source jaillit, est assez éloquent, je crois, des images qui ont peuplé ma pensée depuis plus d’un mois. Elle vient, cette phrase, de la traduction que Danièle Huillet a faite du texte Der Tod des Empedokles de Hölderlin, pour le film qu’elle est Jean-Marie Straub ont tourné en 1987. Ce film et ce texte racontent le double exil d’Empedocles: l’exil réel de sa Sicile et l’exil intérieur, sa séparation d’après la Nature, le mutisme des génies qui la peuplent envers lui, son ancien interlocuteur.

Dans ma performance j’ai voulu explorer le lien profond qui lie l’enfance à la nature. Ma propre mémoire est peuplée de plantes du maquis psammophile où j’ai passé les heures les plus heureuses de mon enfance dans la côte atlantique, quand les plantes n’avaient pas de nom mais une présence qui était consubstantielle à l’acte de voir et de sentir.

Cette performance n’aurait pas eu lieu sans votre invitation, et je vous remercie: elle est votre.

Très amicalement,

Joaquin

Trois masques qui racontent leur histoire. / Une figure en terre, enterrée, émerge. / Un conteur comme un écolier, à son bureau. / Un homme en caoutchouc / tangue sur le parquet ; / C’est un enfant. / Du maté éparpillé, comme je n’en ai jamais vu, / en forme de marelle où le gamin danse et joue vers le ciel. / Il est vivant. / Dans un refuge fertile, / La Mort et le Printemps, l’enfance et l’été. / De l’argile, du plâtre, de la poudre au parfum frais et chaud jetée avec les pieds comme des poignées de couleurs ou des nuages d’encens / dans une célébration rituelle. / L’eau dans la bouilloire, / la terre humide, / la rosée et les sucs, / la voix comme une rivière, qui stridule et résonne, / une chanson-source. / L’eau est invisible / L’eau est dans mes yeux. / Je la sens / Elle coule sur ma joue. / C’est le sentiment d’assister à quelque chose d’essentiel / Comme s’il fêtait le souvenir d’un acte premier ; / un jardin a éclos dans son esprit. – Zoé Viala

la espuma y la baba

Performance, 20” // Dans le cadre de Tremblements 3 0 7, série d’expositions organisées par Simon Bergala à l’atelier peinture de l’Institut supérieur des arts et du design de Toulouse // Mars 2023

Invité à faire une performance à l’atelier de peinture de l’Isdat le 30 mars 2023, j’écris la espuma y la baba. Rejouant le geste du peintre grec Protogène qui, incapable de rendre l’écume et la bave du chien qu’il peignait, jeta son éponge imbibée de pigments sur l’image et réussit son coup de par ce geste né de l’impuissance, j’interviens sur un dessin d’Edouard Riou, illustrateur de la revue Le Tour du monde qui pendant la seconde moitié du XIX siècle, consacrait son contenu aux voyages des explorateurs européens sur des régions inconnues et fantasmés par un lectorat populaire. Le dessin de Riou, réalisée d’après un cliché perdu de l’explorateur Arthur Thouar, représente un chasseur de jaguars de la région du Gran Chaco et son fils.

Le fils du chasseur de jaguars se tient à la droite du père. Habillé en costume par les jésuites, par les franciscains, par les écoles, par les messes et les concours, par les lettres de l’alphabet et les interjections du maître et de la maîtresse, il est pieds nus, petit, submergé par les tissus qui couvrent la nudité du corps qui résiste dans les pieds, et les plantes des pieds qui s’acharnent à toucher la poussière ravie, tiédie par l’après-midi brûlante, jonchée d’herbes anonymes et des arbustes esseulés. Pour cette performance je me suis proposé de récupérer le geste de Protogène sur ce dessin d’Edouard Riou du Nouveau Monde, suivant le chemin inverse: on part de l’écume et la bave – de la fortune, la rencontre heureuse, la représentation picturale et l’accomplissement de l’oeuvre – et on ira vers l’inaccompli, le baveux, l’écumeux, ce qui échappe sauvagement aux récits, aux tableaux, aux caprices des signes diacritiques.

Il est assis, son visage est peint. / Bleu. Pieds nus. Un costume un peu trop grand. / Un chasseur et son fils lui font face. / Trois seaux et une éponge. Pour peindre en vert, laver sa peau, et peindre en bleu. / Il se lève, et va transmettre sa couleur au jeune garçon. Le masque bleu mouvant du vivant. / Le vagabond avance doucement, revient sur ses pas. De l’eau verte éclabousse son passage. Il hésite, imperceptiblement, se transforme. Un ciel liquide qu’on porte sur soi, que l’on dépose à l’envie. / Un homme se met à chanter. Alors une histoire résonne dans la pièce. / Soudain, notre protagoniste fait jaillir de ses larges poches des poignées de maté. Retour à la verdure. Une offrande, un geste de pure générosité. / Le son et les parfums m’enveloppent. Un vestige. / J’ai le sentiment d’avoir saisi un souvenir qui ne m’appartient pas ; qu’on m’a seulement prêté. – Zoe Viala

Recordar no piensa (Remembering is not thinking/Le souvenir ne pense pas)
Performance 20’//Palais des Arts, institut supérieur des arts et du design de Toulouse//Janvier 2023

«Je suis un résident étranger… Mon pays n’existe plus, sauf dans ma mémoire. Je suis citoyen de ma mémoire, qui n’a ni lois, ni passeports, ni habitants; elle n’a que des distorsions.» – Luis Camnitzer, Wonder Bread and Spanglish Art

Recordar no piensa (Remembering is not thinking/Le souvenir ne pense pas) a été imaginée d’après la lecture de l’article Wonder Bread and Spanglish Art (1989) de l’artiste uruguayen Luis Camnitzer et réalisé le 12 janvier 2023.

Je lis des fragments de l’article, assis sur mon bureau dans la partie droite du Palais des Arts. Au milieu de la salle, le masque de The Burning Bluesman couvre la tête en plâtre, posée sur un carré de yerba mate aux pieds d’une échelle pliante en aluminium. Dans l’extrémité gauche, on voit une guitare,un tabouret et un pupitre à musique. Après dix minutes de lecture, je me lève, je prends la tête masquée dans mes bras et je la fait éclater sur le carré, debout au haut de l’échelle. Je descends et j’essaie soigneusement de recomposer les fragments de plâtre éclatés que je sors du masque en latex comme d’un sac d’os. Le visage refait, mal fait, réapparaît sous la forme d’une collision des continents épars, l’euramérique, la gondwana, l’oreille, le nez. Je mets le masque sur mon visage et je me rapproche de la scène, lentement. Mais maintenant c’est The Burning Bluesman: le mutisme du demeuré, le corps ravagée par des frissons, des spasmes des muscles proximaux, les yeux de personne derrière la gomme, l’étranger derrière le chiclé du sapotillier.

Prenant la guitare, il commence à jouer la troisième partita pour violon seul en mi majeur de Johann Sebastian Bach, hésitant, recommençant à chaque instant en élève de conservatoire fatigué par la doctrine. Il baisse la tension des cordes et il reprend le morceaux, il baisse et il reprends, jusqu’au grondement bas des cordes qui pendent lâches sous sa main. C’est le silence, l’intention inefficace, la tâche inaboutie. Le tabouret succède à l’instrument, faisant des gammes discordes qui résonnent dans le Palais des arts pendant que The Burning Bluesman le descend à sa position initiale, en suivant de sa main les rotation de l’assise, idiot. J’enlève le masque et le pose sur la tête de la guitare. C’est la fin.

Bye Bye Bird

Performance 20”// Palais des arts, Institut supérieur des arts et du design de Toulouse // Décembre 2022

Bye bye bird / Bird, I’m gone / Find myself home – Willie Dixon et Sonny Boy Williamson II

Sous la lumière blanche des néons du Palais des Arts, The Burning Bluesman attend le public, assis au sol derrière une plaque chauffante, un petit carré de yerba devant lui. A travers le syrinx plastique de la bouilloire posée sur la plaque, l’eau frémissante émet un long glissando de parade nuptiale, un nuage de vapeur d’eau qui flotte dans le silence.

The Burning Bluesman se met debout, il prend la courge qu’on appelle mate, il enfonce la paille qu’on appelle bombilla et il boit de l’eau qu’il a mis dedans, l’infusion d’herbes stimulantes, le jus tonique. Il arrache de son pipeau des cris de panique de Pyrocephalus rubinus, moucherolle écarlate, churrinche.

Akinétique, des fois, en attendant longuement comme une graminée, alors subitement hyperkinétique, sur la surface de son corps glissent la dystonie, l’athétose, la chorée et le ballisme, laissant derrière elles un corps figé par la folie de la danse. Il saute sur le carré de yerba, Elvis Presley, James Brown, Lola Flores, Josephine Baker, charleston, claquette de vaudeville, candombe.

La yerba s’éparpille et la danse finit dans l’incommensurable poussière et l’arôme d’ailleurs.

The Burning Bluesman

Performance, durée indeterminée//Palais des arts, Institut supérieur des arts et du design de Toulouse // Novembre 2022

En octobre 2022 – au début de ma dernière année de master à l’institut supérieur des arts et du design de Toulouse – j’ai eu l’idée pour The Burning Bluesman. J’imaginais un personnage, un caractère dans le sens qui lui donne Susan Sontag – a state of continual incandescence, a person being one, very intense thing – sans histoire personnelle, avec le visage brûlée, glabre, les traits défigurés par les brûlures d’un événement tragique et secret, muet, sourd, enfant, animal, heterocephalus glaber, aussi appelé Rat-taupe nu ou Rat-taupe glabre, adapté à son mode de vie souterrain, sa capacité visuelle atrophiée mais son odorat et son ouïe bien développés.  The Burning Bluesman devait être aussi particulièrement sensible aux vibrations du sol et aux courants d’air.

J’ai construit la peau glabre de The Burning Bluesman en faisant un masque de mon visage, de ce visage que je porte et que j’ai dû tondre pour faire le masque glabre, la peau gonflé privée des stimulations somesthésiques.

La performance inaugurale – simplement appelée The Burning Bluesman – a eu lieu le vingt-six novembre 2022 au Palais des Arts – la plus grande salle d’exposition de l’Institut supérieur des arts et du design de Toulouse. Dans l’obscurité, éclairé par la lumière d’une petite ampoule de cinq watts, un moulage de ma tête en plâtre reposait sur un grand cercle de yerba mate, ilex paraguariensis, dans l’extrémité gauche du Palais, sur les arabesques des dalles en marbre coloré. Autour du cercle, qui devenait foyer lumineux, deux cimaises enfermaient les participant.e.s dans une surface de vingt mètres carrés. Entre le cimaises, à travers une feinte de vingt centimètres de largeur, les participant.e.s voyaient The Burning Bluesman, Rat – taupe, sauter en cloche-pied, jouer la guitare, chanter, danser, à la fois bête de foire, illuminé par les lucioles et les lampyres, perdu et retrouvé, disparaissant sur des terrain invisibles et modifiant le son qui envahissait l’air du Palais avec des machines éloignées. Une seule fois il s’est approché, il s’est laissé voir, il s’est donné à la vue des celleux qui s’empilaient derrière la fente et qui essaient de démêler l’étrange uniformité du visage orange, de la peau glabre du visage, du visage cadavéreux, et mou, et neutre. Il est disparu ensuite en sautant comme un crapaud.

PCRESSURE IS KILLING BABY BIRDS AND…( )

Installation, 2021 // Palais des arts, Institut supérieur des arts et du design de Toulouse // Janvier 2021

Voici le berceau. The BB naîtra, ne cessera pas de naître du sol où l’on sèmera les grains issus de la déhiscence de l’akène, dans le silence, sous la pression des parois il naîtra longuement, en s’habituant à cette douceur d’une naissance indolore, pour toujours.

Joaquin Silva Iglesias
Né à Montevideo, Uruguay. Vit à Toulouse, France. 

Comme les académiciens de Lagado dans Les Voyages de Gulliver de Jonathan Swift, qui spéculaient sur la possibilité que désormais, grâce à sa réforme grammaticale, on raisonnerait sans parler, ce qui serait très-favorable à la poitrine, attendu qu’à force de parler les poumons s’usent et la santé s’altère. L’expédient était de porter sur soi toutes les choses dont on voudrait s’entretenir, j’essaie de mettre en place une grammaire d’objets et d’images, où la chose dite deviendrait indissociable des moyens employés pour la dire.

Les objets et les images que je fabrique ne sont pas destinés à être regardés, mais utilisés dans des actes de langage sous une forme que je me résigne à appeler performance, par manque d’une réalité utopique où ce langage serait employé par tout le monde et où l’on se donnerait des petits objets qu’on garderait dans la poche en se croisant dans la rue. Un geste et un statement, un espéranto idéographique qui ne reconnaîtrait pas les frontières des états-nations. 

Je m’acharne à tester la ductilité narrative des objets qui composent mon inventaire en les amenant vers leur point limite, vers la frontière après laquelle il cessent de signifier et en deçà de laquelle ils sont redondants et de la pure communication. C’est pourquoi ils reviennent, comme des fantômes dont les affaires sur terre sont inachevées : pour dire ce qui n’a toujours pas été dit.

Je m’engage dans une économie de subsistance, en produisant le strict minimum pour dire ce qu’il faut être dit, en essayant toujours d’arriver à ce point où une chose de plus polluerait la déclaration et une chose de moins l’obscurcirait. .

Je conçois ces objets (moulage de ma tête en plâtre, bouilloire, carrés de feuilles torréfiées et pulvérisées d’ilex paraguariensis, argile, marelles, échelles, musiques du répertoire rioplatense ou culte, flûte irlandaise, gestuelle inspiré des mouvements des oiseaux ou le bleu de coeruleum) tels des mots que j’apprends sur mon chemin et que j’utilise pour me faire entendre et entamer un dialogue.

Chaque dialogue m’apprend un ou plusieurs nouveaux mots, que j’accueille avec gratitude et que je garde en réserve pour un usage ultérieur. 

FORMATION

2023 Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique (Avec les félicitations du jury)
Institut supérieur des arts et du design de Toulouse

2021 Diplôme National d’Art (Avec les félicitations du jury)
Institut supérieur des arts et du design de Toulouse

2016 – 2017 Composition, acoustique, harmonie
Escuela universitaria de musica, Montevideo, Uruguay

2012-2015 Atelier des phénomenes de la perception et langages
plastiques
Séminaire des Estétiques I
Séminaire des Estétiques II
Instituto escuela nacional de bellas artes, Montevideo, Uruguay

2011 Baccalauréat option arts plastiques
Liceo Cervantes / Montevideo, Uruguay

PÉDAGOGIE

2015 – 2018 Professeur de son et éducation musicale
Liceo Cervantes / Montevideo, Uruguay
Academia 440 / Montevideo, Uruguay

EXPOSITIONS

2022

25.05 I walk beside me
Installation / Performance
Palais des Arts / Institut supérieur des arts et du design de Toulouse

2021

23.06 Sorrownding
Installation, Diplôme national d’art, Félicitations du jury
Palais des Arts / Institut supérieur des arts et du design de Toulouse

21.01 PCRESSURE IS KILLING BABY BIRDS AND…
Installation
Palais des Arts / Institut supérieur des arts et du design de Toulouse

2020

04.12 Palais irréel orange
Exposition collective
Palais des Arts / Institut supérieur des arts et du design de Toulouse

PERFORMANCES

2024

31/01 Et puis soudain je me jetais sur les instruments du jeu, s’il y en avait, pour les détruire
Performance
BBB centre d’art, Toulouse

2023

19/06 Je ne laisserai pas de Mémoires
DNSEP reçu avec les Félicitations du jury
Palais des arts, Institut supérieur des arts et du design de Toulouse

28/04 Ceci est son jardin ! Là-bas dans l’obscurité secrète où la source jaillit
Performance
Salle 203, Institut supérieur des arts et du design de Toulouse

30/03 la espuma y la baba
Performance à l’occasion du cycle d’expositions Tremblements 3 0 7 organisé par Simon Bergala
Atelier peinture de l’Institut supérieur des arts et du design de Toulouse

12/01 Recordar no piensa (Remembering is not thinking/Le souvenir ne pense pas)
Performance
Palais des Arts / Institut supérieur des arts et du design de Toulouse

2022

01/12 Bye Bye Bird
Performance
Palais des Arts / Institut supérieur des arts et du design de Toulouse

26/11 The Burning Bluesman
Performance
Palais des Arts / Institut supérieur des arts et du design de Toulouse

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